La fin de semaine dernière, je regardais La Semaine Verte avec mon copain… On est tellement cultivé…Mouhahhahah!! Il y avait un reportage super intéressant dans lequel on se penchait sur les répercussions de l’utilisation d’appâts, des souris dans ce cas-ci, pour la photographie d’harfangs des neiges et autres sortes d’oiseaux de proie.
Il semblerait que cette pratique soit de plus en plus répandue. Certains adeptes organisent des workshop sous forme de safari photo et pour enseigner à des amateurs de photo animalière des techniques de prise de vue. Évidemment, ces workshop ne sont pas donnés (on parle d’ateliers de plus de 2500$, frôlant mêmes les 3000$) alors pour satisfaire les clients et s’assurer que les oiseaux seront au rendez-vous, ils utilisent des souris vivantes en guise d’appât pour attirer leur sujet, les oiseaux. Inoffensifs, me direz-vous? Hé! Bien non! Mis à part que l’on parle de centaines de petites souris sacrifiées inutilement, tout plein de répercussions entrent en compte. En gros, on parle changement d’habitudes des oiseaux, d’introduction d’espèces non indigènes en milieu naturel (lorsqu’il s’agit de souris achetées dans une animalerie), l’atteinte de surpoids des oiseaux (les empêchent carrément de voler), perte du réflexe de la crainte des humains (ce qui peut porter les oiseaux à s’approcher des voitures et se faire frapper par celles-ci), l’attaque des humains (puisque les oiseaux font le lien entre humains et nourriture).
Prenez le temps de visionner le reportage afin de vous sensibiliser avec cette pratique et faites donc une visite sur le site de UQROP (union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie) pour connaître tous les enjeux qu’entraîne cette façon de faire .