Aujourd’hui, c’est la journée de la terre. Pour moi, cette journée en est une pour faire le bilan. Que pouvons-nous faire pour diminuer la pollution, quels petits gestes peuvent faire la différence ?
Pour ma part, j’essaie de récupérer le plus possible. Même si l’on sait que certains voyages de récupération peuvent se retrouver au dépotoir, je continue de penser qu’il est plus sage de quand même envoyer tout ce qui est possible à la récupération. De plus, je tente de réutiliser au maximum le papier qui pourrait se retrouver dans mon bac. L’endos de ces papiers peut être bien utile pour écrire des notes non importantes. Réutiliser au max, c’est la clé selon moi. Aussi, lorsque je dois imprimer du texte plus ou moins important, j’utilise du papier recyclé et j’imprime sur les deux côtés. Je garde le papier plus épais et non recyclé pour les grandes occasions. Encore pour diminuer la consommation de papier, j’ai mis un autocollant « Pas de circulaire » « dans ma boîte à lettres. S’il y a un endroit où il y a beaucoup de gaspillage, c’est bien dans nos boîtes à lettres.
Composter est certainement quelque chose que j’aimerais beaucoup faire dans le futur. À Montréal, ce n’est pas tout les arrondissements qui offrent ce service. Une autre option est de faire affaire avec une compagnie privée mais pour ce faire, il faut s’entendre avec tous les copropriétaires de l’immeuble et ça, c’est moins évident car des frais y sont reliés.
Aussi, je ne jette jamais rien qui pourrait être utilisé par quelqu’un d’autre. Alors que ce soit des vêtements qui dorment dans ma garde-robe depuis trop d’années sans que je les aie portés, ou des vêtements déchirés, je donne tout. Certains designer font des vêtements avec des retailles de vêtements récupérés alors qu’ils soient déchirés ou pas importe peu car ils prennent seulement ce qu’ils ont besoin. Pareille pour de vieux articles de maison désuets. Quand je me promène avec Whisky près de chez moi, je suis toujours abasourdie de voir la quantité d’articles récupérables que je vois aux poubelles. Que ce soit des souliers, des bottes d’hiver ou de pluie, des skis, des bureaux, des étagères, des télés… Franchement, ça me fâche ! Et ce qui me fâche encore plus, c’est que Renaissance est à 2 minutes de marche de là.
Pour diminuer ma consommation de déchets, j’arrive 98% du temps à l’épicerie avec mes sacs réutilisable. Je crois que les frais de 0,05$ par sac utilisé dans les épiceries ou autre devraient être augmentés de façon considérable pour vraiment changer l’habitude des gens. Si j’oubliais mon sac réutilisable à la maison, je n’aurais aucun problème à payer mon sac de plastique 2$ et j’essaierais de ne plus jamais l’oublier dans le futur. Aussi, je n’utilise pas de sacs de plastique pour emballer mes fruits et légumes séparément. En moins d’acheter des échalotes toutes trempées, je ne vois pas l’utilité de mettre 3 piments dans un sac de plastique…
Depuis plusieurs années, j’achète mon savon à linge et mon assouplisseur en vrac, chez Vert & Essentiel. Ceux-ci sont écologiques et doux pour la nature. De plus, ils sont moins parfumés que les détergents commerciaux donc plus appropriés pour ma belle Whisky qui a une peau bien sensible. Le coût d’une brassée varie de 0.11$ à 0.15$ alors pourquoi s’en passer !!
Quand j’ai déménagé dans mon nouveau studio, il y a environ 3 ans, je donnais des bouteilles d’eau à mes clientes. Parfois, elles quittaient en ayant seulement pris 2-3 gorgées d’eau et je devais encore mettre une bouteille de plastique à la récupération. Mon bac en était rempli. C’est là que j’ai décidé de m’acheter une belle bouteille d’eau en vitre d’environ 2 litres et de la remplir à la place. En laissant l’eau reposer dans le réfrigérateur pendant une journée, le chlore s’évapore et l’eau ne goûte plus rien. Grâce à ce changement, je libère les centres de récupération d’au moins 50 bouteilles de plastique par année. Quand on sait que plusieurs de ces bouteilles se retrouvent dans l’océan, je suis contente de dire que je fais ma part.
Là où je dois m’améliorer le plus, c’est au niveau de ma consommation d’eau. J’ai tendance à prendre de looooooooooooooooongues douches car je suis frileuse et que je ne veux pas sortir de la douche car j’ai trop froid. En plus, je n’ai pas de bain alors je ne peux substituer un pour l’autre. Lorsque j’aurai une maison, j’aurai au moins un gros baril pour récupérer l’eau de pluie pour arroser mes plantes… Ce sera au moins ça de gagné pour la cause 😉
Et vous, qu’elles sont vos forces et faiblesses par rapport à l’environnement ?